Un monde tropical où les Goa’ulds venaient autrefois se ressourcer. Des temples, des jardins exotiques… et des caches d’artefacts. Certains de ces objets sont bénis, d’autres maudits. Mais tous valent leur pesant de naquadah.
C'est la première fois depuis la défaite des Oris que la Porte des Étoiles de la Place Candari, restait en sommeil jusque là, allait ouvrir vers une planète dont seuls les membres du gouvernement candoran connaissaient l'adresse.
Le Haut Gouverneur Raynal Corvus, voulait pour marquer ce moment important, faire un discours devant tous les candorans.
Il prévoyait d'énoncer que la mission d'exploration devait reprendre malgré que le traumatisme laissé par les Oris était toujours encré.
L'instant du discours du Haut Gouverneur était venu, beaucoup de Candorans avaient répondu présents, une estrade était installée pour l'occasion non loin du DHD mais à une distance de sécurité de la Porte des Étoiles afin d'effectuer son ouverture pour la première fois depuis la diffusion de la Foi Origine d'où les Prêcheurs et les soldats Oris avaient le contrôle total de la porte d'Ares Candor et l'unité d'élite Iolar Candoran fut dissoute pour leur protection.
Le Haut Gouverneur monta sur le podium, ordonna le silence et commença son discours.
Haut Gouverneur RAYNAL CORVUS a écrit : Peuple d'Ares Candor,
C'est avec une joie indescriptible que j'annonce officiellement le retour des missions d'exploration avec la reformation de notre Unité d'élite, les Iolar Candoran.
Les cinq membres de Iolar Candoran montèrent sur l'estrade au côté du Haut Gouverneur tandis que tous les candorans applaudissaient tous les cinq regardaient ce public qui était content que les voyages interstellaires allaient bientôt reprendre.
Raynal Corvus redemanda le silence pour continuer le discours.
Haut Gouverneur RAYNAL CORVUS a écrit : Il est évident que ce que nous apprêtons de faire est dans nos veines, l'exploration de la galaxie via la Porte des Étoiles était important pour nous jusqu'à l'arrivée des Oris qui nous ont empêché de continuer. Aujourd'hui nous prenons notre revanche en reprenant l'exploration galactique.
Composez l'adresse !.
Un officier candoran qui était assigné au DHD, exécuta le dernier ordre du Haut Gouverneur.
Il appuya sur les symboles de l'adresse d'où les chevrons de la porte s'illuminaient un à un jusqu'à ce que le dernier chevron en haut de la porte ne s'allume.
Une fois le dernier chevron activé, une vague qui signifiait l'instabilité du vortex jusqu'à ce que celle-ci revienne pour stabiliser l'horizon des évènements.
Aussitôt rematérialisés de l'autre côté du vortex qui les séparait désormais de leur monde, les membres de l'équipe Iolar Candoran furent frappés par la lourdeur épaisse de l'air qui les entourait, rendant d'autant plus accablante la chaleur humide qui régnait dans la jungle de P8H-617. Solidement encastrée dans un socle de pierre posé une dalle circulaire, la porte des étoiles était cernée par une végétation opaque, véritable muraille de feuillages, de branches et de lianes. Quelques secondes après le passage du dernier voyageur, lorsque le vortex se réferma enfin, la flaque lumineuse qui constituait l'horizon des évènements s'évapora, faisant prendre conscience aux Candorans que quasiment toute la lumière qui avait éclairé leur arrivée était le fait de la porte des étoiles.
À présent qu'elle s'était refermée, ils pouvaient saisir toute l'ampleur de la densité de cette jungle. Les rares rayons lumineux qui parvenaient à percer la couche de branchages qui surplombait la zone depuis la cime des arbres n'auraient jamais pu suffire à éclairer leurs pas sans le concours de ces étranges plantes phosphorescentes qui parsemaient les environs. Juchés au sommet de longues tiges à la silhouette épaisse et sinueuse, les bulbes lumineux émettaient une lueur psychédélique dont les tons variaient du bleu au violet, conférant à la minuscule clairière un caractère aussi fabuleux que sinistre. Le seul chemin empruntable sans abuser de la machette semblait être un étroit sentier pavé de pierres couvertes d'une mousse sauvage disposée en amas éparses, qui filait depuis la porte pour aller s'enfoncer dans une pénombre constellée d'une multitude de petits halos bleutés émis par ces plantes étranges.