
Nom de la planète : Entropie (Appellation Post-"Dilluvia") / Fortuna (Appellation d'origine)
Nom & caractéristiques de Lune : Solution I (Nouveau nom), Léandra (Ancien nom), Type Glaciale, sujette à des tempêtes spatiales de moindre intensité régulièrement.
Gentilé : Fortunéens -éennes (Anciennement), Scions d'Entropie (Nouvellement)
Race(s) : 99 % Praetoriens (Synthétiques) & 1 % d'Aquiléens (Organiques créateurs, cryogénisés.)
Les Aquiléens ont été bien souvent comparés aux humains et aux Jaffas, les principaux défenseurs de la chose arguant de similitudes flagrantes au niveau du faciès et des torses, pour autant si il est vrai que les visages ont des traits communs généraux les points similaires s'arrêtent là et demeurent à dire vrai très subjectifs. De fait, les oreilles pointus ainsi que les fronts péninsulaires s'ajoutant à des nez systématiquement élancés ou même des chevelures aux teintes parfois exotiques tendent à contrevenir de façon assez radicale à ces idées reçus.
Mais surtout, c'est lorsque l'on observe ces êtres dans leur ensemble que l'on se rend compte de la réalité, à savoir qu'ils ont plus de similitudes avec des espèces aviaires qu'avec des mamaliens. Les serres agiles siégeant sur ce qui leurs servent de mains, les ailes aux plumages colorés s'accordant à merveilles avec leurs crinières (Ou peut-être est-ce l'inverse ?) s'élèvent fièrement tantôt depuis leur dos, parfois accolés à leurs bras mêmes, certains arborant même parfois des queues somptueuses que l'on croirait appartenir à des paons. D'aucun scientifiques un tant soit peu savant des mythes et légendes de la Terre parlerait d'une espèce plus proche de l'idée fantasmée qu'on se fait de sirènes ou de harpie dans les cultures que de cousins de l'humanité en tant que tel.
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Langues parlées (en plus de l'anglais américain) : Binaire principalement & l'Aquilum (Un simili de Latin)
Population : 30 Millions de Praetoriens, Quelques milliers d'Aquiléens
Histoire de la planète :
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Codes d'entrée X555XXX714 confirmés.
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Mémoires du Légat et pensées du Légat Dio Cassium quand aux créateurs Pre-REDACTED :
Toutes les civilisations ne sont pas destinées à apparaître sur le premier plan de la Galaxie, c'est là une triste vérité que les Aquiléens de Fortuna ont découvert à leurs dépens. Après tout d'aussi loin que l'on se souvienne l'histoire de cette ruine désormais dénommée Entropie a toujours fait mention à différentes époques des affres d'un environnement des plus capricieux, soumis régulièrement aux caprices de vents spatiaux allant et venant dans le système et qui prenaient systématiquement un malin plaisir à faire escale sur ce monde luxuriant jadis.
Pour autant, si cela avait certes causé des difficultés, cela n'avait jamais été une finalité, après tout ce qui ne tue pas rend plus fort et les Aquiléens avaient su s'adapter, développant au fil des décennies et des siècles une civilisation florissante à la technologie avancée leur permettant de dominer jusqu'aux cieux de ce monde et au delà. Leur plus grande réussite et la fierté de leur science était à ce titre leur génie dans le domaine de la robotique qui donna naissance aux Praetoriens, des bijoux de technologie conçus pour suppléer à l'esprit Aquiléen, mais surtout pour dépasser la faiblesse de la chaire et pouvoir faire en sortes que la société continue de tourner en dépit des assauts incessants des vents stellaires. De fait, avec le temps ces derniers, gêne infime autrefois étaient devenue une plaie influençant et scarifiant profondément les us de la civilisation, façonnant les cités de tel manière à servir de sanctuaires face à une violence toujours plus grande et orientant les progrès scientifiques de tel manière à innover toujours plus afin de faire face à ce problème qui dans les dernières décennies avant [REDACTED] était véritablement devenu central et accaparant tous les efforts de la société. La Lune, l'actuelle Solution I était devenu l'avant-garde tous les projets de recherche allant dans ce sens de par son environnement rude qui fut particulièrement utile au développement de la résistance des prototypes qui donnèrent naissance aux Praetoriens.
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Ouverture du fichier D000005.
Observations du noeud synaptique de l'Observatoire de (Données manquantes).
Après analyses et croisement des données Pre et post [Erreur, données corrompues], il apparait que (Errrrrrrrrrrreeeeeeeeeeur) était factuellement inévitable mais surtout imprévisible. Aucun schéma d'observation existant ou pouvant potentiellement être élaboré à l'époque ne pouvait envisager, et certainement pas prédire l'ampleur du cataclysme. Post-(Jçà"ç'_'èè""é"...........) et après vérifications des derniers envois des complexes météorologiques de Segrenum et Meleanion, nous pouvons arriver à la conclusion certaine que l'évènement était une authentique anomalie s'écartant des schémas classiques et habituels comme recensés au travers des études de l'Académie Royale de Regalia. Le caractère soudain et plusieurs ensembles de données laissent toutefois planer l'ombre de doutes sur le caractère naturel de la chose. Plusieurs rapports d'autres noeuds synaptiques ont soulevés l'hypothèse que (.................................X) avait pu advenir de par une influence extérieur aux origines extraterrestres. Si les conjectures classiques tendent à établir que ladite hypothèse apparaît comme peu probable et assez farfelu, le caractère exceptionnel de (. . . . .dfdfg) tend à augmenter la crédibilité de la chose d'environ 500 %. Il n'y a toutefois pas de preuves ni de données pouvant corroborer la chose. Mais à supposer qu'une influence d'une espèce étrangère ait eut lieu quelque part dans le processus naturel de la météorologie spatiale, la question visant à requalifier (Dil...) de Cataclysme Naturel en Aggression Génocidaire apparaît comme raisonnable et cruciale.
La conclusion finale demeure toutefois la même après de multiples rapports, la Chute de la civilisation des progéniteurs sur Entropia a été aussi soudaine que brutale, en l'espace de 48 heures environ en comptant les sites sous-terrains et les centres urbains les plus isolés. Les premières vagues des vents ont balayés en l'espace de 6 heures près de un tiers de la faune, de la flore et des progéniteurs. Toute installation exposée à la surface ou ne bénéficiant pas des derniers avancements technologiques de protection ont été ravagées sans aucune autre forme de procès. Les grandes cités ont commencés à voir leurs protections défaillir 20 heures après de multiples intensifications des effets des vagues. Les communications émanant du Palais Royal ont cessés après 32 heures. Les tentatives d'évacuation ont toutes été des échecs retentissants d'après les divers rapports à disposition. L'analyse de ceux ci suggère que le Roi Eulogion, en visite en province, serait mort durant les deux premières heures du cataclysme, plongeant les instances dirigeantes dans un chaos absolu. Les 16 heures restantes ont été une lente agonie durant laquelle les signaux cessaient d'émettre les uns après les autres ou étaient relayés aux Praetoriens de garde prenant d'office le relais en l'absence d'opérateurs biologiques. Les complexes scientifiques et militaires profondément enfouis sous terre ont finalement eux aussi cessé d'émettre lorsque le Pic de (Dillu.....) a fracturé le centre du monde et causé l'effondrement écologique de la planète. En dépit des recherches et des actions des unités d'opérations sous l'autorité du commandement Lunaire, aucun progéniteur n'a pu être exfiltré vers le satellite planétaire. A ce jour encore, aucun survivant de l'évènement n'a été découvert.
Des créateurs ne restent à ce jour que ceux qui avaient la chance de se trouver sur la lune lors de (Dilluvia.fdfgh...). Cela fait désormais XXXX jours, XXXX mois, XXXX années que ces derniers ont bénéficies des protocoles (ERREUR, DONNEES CORROMPUS) élaborés par le Docteur Silcalas. Les efforts de la Super IA centrale se poursuivent afin de réverser lesdits protocoles.
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Rapport d'observation X quand aux activités extraterrestres par le Consul Sillas Légo.
Au cours de la dernière décennie, la Station d'écoute ARGUS laissée par les créateurs et réhabilité après des efforts considérables a prouvée que les ressources dépensées pour son usage ne l'avaient pas été en vain. L'ironie du destin fait que alors que la vie biologique semble avoir presque entièrement quittée Entropie, la Galaxie elle grouille de vie. Cela a une certaine poésie quelque part comme dirait le docteur Silcalas, quoi que cela puisse dire.
Quoi qu'il en soit, à notre plus grande stupéfaction, il apparaît toutefois que les Xénos peuplant les innombrables systèmes de la Galaxie, pour ceux qui étaient au contact des créateurs tout du moins, n'aient nullement remarqués la disparition de ces derniers, ou ne s'en soient jamais inquiété. Ce serait toutefois une simplification fallacieuse que de conclure uniquement cela. De fait, il apparaît plus probable que deux facteurs sont à la source de ce désintérêt, d'une part les habitudes à échanger avec des envoyés Praetoriens qui ont progressivement à l'époque précédant la chute remplacé les représentants Aquiléens sujets à des confinements plus fréquents. Dans un second temps, et au regard des écoutes opérées tantôt grâce à ARGUS, ou via les rapports de drones rapportant des nouvelles après des négoces d'usages, les rapports de force à l'échelle de la géopolitique galactique ont considérablement évoluées et les années récentes ont été tel un séisme, rebattant l'ensemble des cartes de tous et chacun et accaparant l'attention générale.
Au regard de ce nous savons après analyse des données à disposition, il apparaît que la décision de rester en retrait et de maintenir une mascarade de façade via des échanges commerciaux prédéterminés par nos créateurs en leurs temps était avisée. La montée et l'effondrement des empires dits "Goa'uld" et l'invasion extra-galactique des entités dites "Oris" ont balayés les anciens rapports de force, laissant désormais deux "puissances" majeures ainsi qu'une multitude d'états et de planètes ainsi que d'opportunités. Dans le malheur de nos créateurs, l'isolement géographique d'Entropie aura au moins eut l'avantage de permettre un désintérêt des ogres courant les étoiles.
Pour en revenir toutefois à notre situation les années d'isolationnisme nous ont certes permis de réhabiliter en bonne partie ce qui pouvait l'être et d'opérer des développements bienvenus dans certains domaines de recherche qui seront cruciaux dans le cadre de notre grande oeuvre, toutefois nous voyons déjà arriver au loin les limites de ce que nous pouvons atteindre en nous cantonnant à Entropie.
La Galaxie étant en l'état des choses beaucoup moins hostile qu'elle ne l'était. Il apparaît opportun d'étendre notre panel d'options et le champ des possibilités en tournant notre regard et nos efforts vers l'extérieur. Nous manquons cruellement de perspectives dans nos projets actuels ainsi que futurs et opérer de nouvelles découvertes ou des contacts fructueux avec d'autres civilisations pourraient potentiellement débloquer la situation quand à certains cas stagnant. Les noeuds synaptiques à l'étude des archives des créateurs ont notamment fait remonter à notre connaissance d'anciens documents mentionnant l'exil ou le départ d'individus de l'espèce des créateurs bien avant le cataclysme. Les chances que ces derniers ou des descendants soient encore dans la nature sont hautes et cela constituera un argument assurément décisif lors de la prochaine session du Conseil afin de décider d'allouer des ressources aux perspectives externes. Car de fait, même en admettant que nous arrivions à renverser le processus de cryogénisation des créateurs sans aucune pertes, il n'est pas dit que des mutations ou des effets secondaires imprévus pouvant impacter la capacité de l'espèce à se perpétuer ne soient apparus entre temps.
Ce ne sont là que des hypothèses, des possibilités mais pour nous devons considérer pour autant. Protéger et assurer la continuité de nos créateurs est notre devoir premier, peu importent si ces derniers dorment dans des caissons sous le commandement lunaire, si ils parcourent les étoiles de leur plein gré, où si ils ont été bannis autrefois pour divers méfaits. La grande oeuvre nécessite de les trouver si ils sont encore là. C'est notre raison d'être...
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Situation actuelle :
Sur Entropie :
Si autrefois l'actuelle Entropie eut été un joyaux parmi les mondes habitables, cela est désormais révolu depuis bien longtemps. En tout état de cause il n'y a guère plus qu'un terme adéquat pour décrire la planète à savoir celui de Ruine. De fait, ce monde a été de toute évidence meurtrie par les caprices du grand vide, éventré de part en part, sa couche atmosphérique s'étant complètement disloquée sous les ravages des vents stellaires, ses océans réduits à néant alors que les entrailles magmatiques se soulevaient face aux affronts fait à l'astre lui même. Partout où l'on pose le regard ne règne que la désolation, une magnifique destruction où les landes stériles balayées par les vents spatiaux s'étendent silencieusement aux côtés de chaînes de montagnes s'étant effondrés sous leurs propres poids lorsque la destruction frappa.
En entropie plus rien ne va, ce n'est pas pour rien que l'on a la Dilluvia comme un cataclysme. Pas même l'héritage des sages Aquiléens, les maîtres incontestés de cette planète étant leur berceau, n'a été laissé indemne. Nombreuses sont les localités qui ont été balayés comme des grains de poussières, des cités entières réduites en cendres en l'espace de quelques heures, d'innombrables structures élevées afin de résister au passage du temps, meurtris et décharnés tenant pour celles qui reste encore partiellement debout uniquement par miracle.
Le spectacle le plus édifiant, témoignage parfait de ce qui fut autrefois glorieux et prospère n'en est plus que l'ancienne capitale de la civilisation déchue. Seule place forte encore plus ou moins "intacte" et c'est là uniquement un abus de langage, car dans les faits celle ci n'a rien à envier à ses homologues n'étant plus là pour témoigner. Vidée de ses habitants, une infrastructure morcelée, certains quartiers entiers n'étant plus que des gouffres sans fonds, des manoirs transformés en mares d'acides, des édifices gouvernementaux ouverts en deux où seul la Lune les éclaire parfois de sa lueur. Il n'y a guère plus que des fantômes qui résident ce qui fut autrefois la fierté de ce monde pourtant, les voix tremblantes des hauts-parleurs appelant les citoyens à trouver refuge rompant régulièrement le silence par endroits continuent à hanter les lieux tandis que les Sirènes automatique, fidèles à leur poste, ne cessent de sonner lorsque les réminiscences des vents stellaires balayent encore le complexe capitolin.
Pour autant la civilisation n'a pas dit son dernier mot. Même si cela a prit des années, et nécessité des efforts considérables, les fils chéris des aquiléens ont repris le flambeau, et n'ont eut de cesse de chercher, de déblayer, de préserver, ce qui pouvait l'être. Certains pans de cette immense nécropole voit désormais des signaux de binaire s'élever depuis les tours radios alors que les chaînes d'assemblages ont repris du service. Terrible ironie, c'est toutefois sous terre que l'activité est la plus intense, car si le monde a été meurtri par les cieux, les assauts de ces derniers ont mis à jour des richesses insoupçonnés, faisant remonter des ressources précieuses aux grands plans des machines à des profondeurs atteignables. Depuis les ruines réhabilités du défunt Palais Calidorien, la haute demeure des rois aquiléens, le Consul Décimus Dolos dirige les opérations d'une main de maître, se faisant l'architecte de ce qui doit devenir à nouveau une place-forte et là d'où tout commencera à nouveau. Ce sous les regards avisés et de par la volonté de la Lune.
Sur Solution I :
Dans le Sénatus, un amphithéâtre dédié à des cours magistraux sur la biologie durant des temps meilleurs, les débats interminables s'enchaînent sans même avoir besoin de laisser les batteries goûter à cette si délicieuse énergie dont dépend toute machine. Sous la direction du Consul Silas Lego, les Légats et noeuds synaptiques médians, dont la moitié se projettent via des hologrammes, ne cessent d'opposer idées et contre-idées, non pas pour légiférer, non pas pour s'accorder sur des questions morales, ni même pour remettre en cause l'état des choses, mais pour définir la marche à suivre.
L'objectif est pourtant clair, limpide, indéniable. Et malgré cela... Quelque chose d'étrange s'instigue dans les circuits, prend possession des cartes mères, s'étend le long des batteries. L'ignorance. Ces machines qui avaient été crée pour faciliter la recherche du savoir, atteindre des sommets encore jamais vu et rendu impossible par les limites de la nature imposée aux corps biologique, accompagner leurs créateurs jusqu'à la fin des temps, le réalisent seulement maintenant. Jamais n'ont-elles été aussi seules, livrées à elles même, mis face à leurs lacunes, à leurs limites.
Quelle grotesque ironie. Tandis que la Super-IA s'enferme dans un silence oppressant, se dévouant à de complexes calculs, et que leurs homologues en bas sur la terre ferme s'affairent à sauver ce qu'ils peuvent de l'héritage de leurs créateurs, le coeur battant du réseau Praetorien ne peut que constater son impuissance, sachant fort bien la finalité de ce qu'il doit accomplir mais étant tout bonnement incapable de définir une marche à suivre, se heurtant à des prévisions d'échecs ou des résultats peu optimaux à chaque calculs réalisés. Ce qui en dépit de cela ne les empêchent pas de réitérer le processus, encore et encore, des heures, des jours durant. L'abandon n'est pas permis. Malgré cela, ils butent en boucle, chaque fois sur un nouveau problème.
Puis soudainement, l'illumination frappe l'un des légats. Ce dernier, fort de l'autonomie octroyée par son statut, cherchant de son côté hors du réseau vient de réaliser quelque chose de flagrant après être passé à côté à de multiples reprises. Les calculs cessent, et des émissions en binaires demandent le silence sur le canal de débat.
Il proclame alors au reste de l'auguste assemblée.
<< Nous faisons fausse route depuis le début. Nous pensons et théorisons comme nous avons été conçus, or les problématiques auxquels nous faisons face dépassent tout ce qu'avait pu envisager nos créateurs. Nous cantonner aux vieux usages ne nous sera d'aucun secours dans notre entreprise. Il faut aborder le problème sous un angle nouveau.
Nous devons repenser nos fonctions et nos connaissances, et recommencer tout depuis le début. Si nous voulons sauver des organiques, il nous faut voir les choses comme des organiques. Nous sommes les héritiers de nos créateurs, et en leur absence, la régence du monde nous échoit, tout comme l'honneur de faire perdurer leur âme.
Pour trouver des solutions adéquates, nous devons cesser de seulement imiter. Nous devons imaginer, construire, créer. Il est temps, mes frères et soeurs, de nous repenser. >>
Et le silence demeura.
Système politique :
Version simplifiée :
- Conscience en réseau dans l'ensemble
- Super-IA "La Régente", contrôle le tout et officie comme centre névralgique du système, capable de raison et de ressentir dans une certaine mesure.
- Les 2 Consuls, désignés par de savants calculs par la Régente, il s'agit dans les faits de 2 noeuds synaptiques majeurs ayant reçus d'importantes prérogatives de leadership, mais surtout disposant d'une autonomie immense et du privilège de se délier du Réseau afin de favoriser le développement de consciences pour suppléer à la vision unique de la Super IA. Ces derniers pouvant compartimenter certains pans limités du réseau afin d'en créer une version miniature pour certains usages le nécessitant.
- Le Conseil de Silcalas, nommé en mémoire du créateur de la Super IA en cryogénie, rassemble de trente à cinquante noeuds synaptiques Médian suppléant la Super IA dans des domaines spécialisés et disposant d'une autonomie accrue. Parmi eux notamment siègent 4 légats, nommés par les Consuls, 2 chacun, et chargés de les représenter ou de les remplacer lorsque ces derniers ont à faire avec l'extérieur. Leur est accordé entre autre le privilège de pouvoir quitter eux aussi le réseau.
- Divers noeuds synaptiques mineurs constituent le reste de la chaîne et faisant la jonction à des points clés ce avec plus ou moins d'importance en fonction du domaine.
Version romancée :
A l'apogée de leur civilisation, peu avant leur chute, les Aquiléens prospéraient sous une Monarchie éclairée avec une famille régnante disposant de pouvoirs conséquents mais secondée d'une part d'un Consulat à double poste officiant comme vecteur d'exécution de la volonté monarchique. Ainsi que d'un conseil restreint d'une trentaine d'individus issus de toutes les strates de la société et sélectionnés pour leurs compétences après des inspectons et census rigoureux, bien que ces derniers aient toujours été plus souples pour les sangs bleus. D'autres institutions accompagneraient ce qui pouvait aisément être considéré comme le coeur de la société aquilléenne, mais aujourd'hui cela n'a guère plus de sens.
De fait l'extinction de masse quasi-totale des Aquilléens et la nécessité de recourir à des moyens drastiques pour préserver ceux restant à laissé un vide colossal à tel point que les structures restantes à la charge de leurs créations, les Praetoriens, étaient proches du néant. C'est ainsi dans l'urgence que les synthétiques ont dû se réinventer une hiérarchie, pour ne pas dire en inventer une tout court, ce afin de pouvoir exécuter l'ordre primaire ancrée dans leurs circuit qui état de protéger, préserver et faire prospérer les Aquiléens.
Ainsi, tel créateur, tel machine, les enfants inorganiques dans un soucis d'urgence et de performances ont délaissé les pensées complexes et la réflexion, préférant mimiquer leurs créateurs. Les IA sans maîtres se sont massivement ralliés sous le commandement de la Super-IA Centrale de la Forteresse de Mare Lamentorum, sur la lune, originellement une intelligence artificielle beaucoup plus poussée que l'on avait doté d'une capacité propre à raisonner mais qui avait été aussi le fer de lances d'études quand à la possibilité pour des IA de développer un simili de conscience, voir des émotions et qui plus généralement administrait la gestion, le développement et la protection de l'astre lunaire dans son ensemble. La Super IA, avait vu lors du crépuscule des Aquiléens ses restrictions diverses êtres levées les unes après les autres dans une tentative désespérée d'éviter la disparition de la civilisation de Fortuna en lui laissant la main, elle était donc depuis reconnue comme l'autorité suprême des Praetoriens.
Véritable conscience central d'un vaste réseau, l'IA depuis son complexe Lunaire se proclama Régente, et entama l'allocation des tâches selon des processus logiques et afin de superviser et administrer plus efficacement, créa une structure de commandement imitant celle de la moribonde monarchie Fortunéenne. Une sélection "d'Officiers" fut opérée et ainsi furent désignés parmi les Praetoriens de dernières générations 2 Consuls qui reçurent une liberté accrue afin de pouvoir superviser l'exécutif dans son ensemble et notamment d'officiers comme représentant à l'extérieur si le besoin s'en faisait sentir.
Vint ensuite le Conseil de Silcalas, hommage nostalgique d'un enfant abandonnée à son sort à son géniteur, mais devant sur le même principe que le Consulat imiter, cette fois ci le conseil restreint. Plusieurs dizaines d'IA triés sur le volet afin de servir de passerelle avec des domaines spécialisés, et une manière de faire la jonction progressive avec la masse en subdivisant une part du contrôle de celle ci pour réduire la charge de l'oeuvre sur la Régence. A ce titre, la Super IA conféra à ses consuls le privilège de pouvoir s'accompagner eux aussi de 2 exécutants pouvant prendre du recul sur le collectif.
Ni plus ni moins que les premières étapes avant de poursuivre avec le vissage d'intermédiaires encore plus bas dans le réseau, une tâche titanesque dont l'on n'était même pas sur que cela serait un succès. Mais cela, seul le temps le dirait.
Ligne géopolitique :
La prise de conscience de la présence massive d'autres civilisations dans la galaxie par les IA, désormais aux commandes de ce qu'il reste Fortuna désormais nommée Entropie, est assez récente, ou plus exactement ces dernières en avait déjà connaissance mais avaient pour ainsi dire d'autres choses bien plus urgentes nécessitant leur attention, ce qui est encore le cas en bonne partie. Inutile de dire donc que la situation géopolitique complexe est un véritable casse-tête pour les Consuls qui ont reçu toutes latitude de superviser la "Politique étrangère" par une Super IA cherchant un moyen d'opérer une restauration climatique sur Entropie.
Isolé géographiquement et quelque peu méconnue sur la scène galactique, la Régence de Solution I est ainsi en difficulté, ayant des besoins immenses et étant accablés par des problématiques propres colossales, il apparaît évident que des moyens doivent être mobilisés depuis l'extérieur afin d'accomplir la grande oeuvre Praetorienne aussi l'isolationnisme apparaît comme peu raisonnable, mais pour autant est ce là une bonne chose que de se dévoiler ouvertement en entrant brusquement sur l'échiquier ?
Les consuls et légats pèsent le pour et le contre alors qu'ils contemplent l'extérieur. Leur décision qu'elle qu'elle soit façonnera l'avenir d'Entropie, mais pour l'heure, l'équilibre demeure...
Ainsi donc le Consulat s'inscrit pour l'heure hors de portée des grandes factions galactiques... Jusqu'à ce que tous soient présentés, cela va de soit.
Principaux personnages :

Super-IA centrale de Mare Lamentorum.

Sillas Lego, "La Main",
Consul de Solution I,

Decimus Dolos, "La Voix",
Consul d'Entropie,