Nom de la planète : Atravis depuis l'absence des Goa'uld.
Gentilé : Atraviens, Atraviennes.
Race(s) :
Humains : Les humains, descendants des esclaves qui étaient sous l'emprise des Goa'uld, vivent désormais dans le confort le plus absolu. Les besoins humains de n'importe quelle nature sont comblés par les diverses machines robotiques conçues pour répondre à ces besoins. L'espèce humaine, sur la planète, se concentre sur le travail scientifique, intellectuel et supervise la politique humaine et robotique de la planète. Ce confort sur plusieurs siècles a entraîné une faiblesse physique et un désintérêt presque total pour la reproduction, le sexe chez la population humaine.
650 000 humains habitent sur la planète. La population humaine décline sur la planète, s'effaçant petit à petit dû à la non-reproduction de cette dernière. La longévité de ces humains est de plusieurs siècles, environ 200 à 500 ans.
Synthétiques : Les synthétiques peuvent être décrits comme un transhumanisme poussé aux extrêmes par la plupart des synthétiques. Tout d'abord, il n'existe pas un seul et même modèle de synthétiques. Il y a autant de modèles de synthétiques qu'il y a de synthétiques. Cette diversité s'exprime dans leur apparence physique. Tous humanoïdes, la part d'élément robotique, cyber dépend de l'hôte. Ces différences s'expliquent à travers deux raisons.
La première raison est que la transformation d'un humain en être synthétique est l'une des rares tâches manuelles entièrement faites par des humains, bien qu'aidés par des machines auxquelles on ne peut accoler le mot de "robot". La répétition des tâches, même par des humains créant des pièces toutes faites de manière artisanale en grande majorité, laisse des différences. Chaque transformation est un œuvre d'art personnalisée, faisant oublier la production à la chaine, en série. La deuxième raison, et qui explique que la profession s'exerce de manière artisanale (dans les cas les plus extrêmes de façon illégale), est que les clients ont des demandes loin d'être homogènes. Quand un client peut demander un bras augmentant sa force, un autre client peut demander un bras augmentant sa capacité à peindre de manière à attirer l'œil.
Étant de nature humaine à l'origine, les synthétiques disposent des mêmes droits humains sur tous les plans. Cette égalité fut l'unique condition de leur création, assurant leur intégration dans la société. Mais au fil des décennies, leur expérience de vie étant assez unique entre eux, mais surtout comparée à celle des humains, a conduit à la création d'une société, d'une culture qui est différente de la société humaine peuplant Atravis.
La raison d'être des synthétiques est le contrôle des robots. En outre, de manière plus importante qu'un être humain, ils savent parler et donner des ordres aux robots. Ils sont d'excellents roboticiens, les meilleurs de la planète sans aucun doute. Ainsi, ils peuvent organiser et superviser l’ensemble des robots sur la planète, bien qu'aidés par les humains restants. Ce sont eux qui gèrent la production robotique, le déploiement des robots (de tout type, militaire, sécuritaire, agricole, etc).
1 100 synthétiques habitent sur Atravis. Le développement est lent, mais il assure à l'espèce humaine de se sauvegarder en tant qu'espèce sur la planète à l'avenir.
Robots : Les robots, les plus nombreux sur la planète, sont l'espèce la moins intelligente de la planète. Ils sont les travailleurs et ouvriers de cette planète et de très loin. Il est dit de tous, que sans eux, le confort humain ne serait plus. Bien qu'ayant une similitude de conscience appelée "Koros", les unités répondent aux ordres de leur programmation. En outre, il n'existe pas une espèce de robot à proprement parler, mais plusieurs sous-espèces qui forment un groupe de population appelé "Robot" par les humains et les synthétiques. Il existe des robots militaires, industriels, au confort humain, etc. Bien que les robots peuvent effectuer des tâches en dehors de leur programmation ou encore répondre à des ordres en dehors de leur programmation, il est conseillé de ne pas leur faire faire des tâches en dehors de leur programmation, les robots manquants de compréhension. La réalisation de la tâche se fera souvent de manière absurde.
130 000 000 robots habitent sur la planète, soit 200 robots par habitants.
Langues parlées (en plus de l'anglais américain) :
Altravos : Une langue dérivée d'un dialecte Goa'uld, dialecte qui était imposé à la population humaine de la colonie.
Code Koros : Façon de donner un ordre à un robot, afin que ce dernier n'agisse pas de manière absurde parce que l'ordre est flou ou mal formulé.
Population : Environ 130 000 000 d'habitants, toutes races confondues.
Histoire de la planète :
La colonisation de la planète suit somme toute les banalités des actions Goa'uld dans la galaxie contre les humains. À l'origine, elle est une colonie de déportation et d'esclaves humains des Goa'uld. Elle est considérée comme une planète miroir d'Abydos. En outre, contrairement à cette dernière, Atravis n'a pas été libérée par l'intervention d'une force extérieure. L'entité gouvernante locale, somme toute occupée ailleurs par un quelconque conflit, a dû retirer la majeure partie de ses troupes, laissant une force de défense mineure. L'opportunité, inespérée, fut tôt aussi prise par les humains qui se révoltèrent après quelques semaines de préparation dans l'ombre. Après des semaines de combat, sans que des renforts Goa'uld puissent arriver, dont les historiens ne savent exactement les raisons aujourd'hui, la planète fut libérée.
Affaiblis par des siècles d'esclavage, sous-alimentés et peu nombreux, les Atraviens comprirent très vite qu'ils ne pouvaient survivre sans s'appuyer sur les technologies volées par les Goa'uld. Sans ces technologies, la survie des Atraviens humains n'aurait pas duré longtemps. Par chance, le climat de la planète offrit répit et joie aux Atraviens. Le climat répond au standard de la Terre dans les grandes largeurs, à savoir un climat tempéré à l'échelle planétaire. Grâce au climat, l'agriculture était possible, ce qui assurait la survie des humains, qui n'étaient pas très nombreux. Avant leur libération, les humains produisaient aussi leur propre nourriture, sous bonne garde. Une fois libérés, malgré les ravages du conflit, les plantations étaient généralement sauvegardées, ce qui permit aux humains de produire directement de la nourriture.
Les premières décennies furent difficiles et même instables. Les technologies volées n'étaient pas comprises par les humains, ce qui compliqua l'adoption des technologies par les humains. La plupart du temps, les Atraviens fabriquèrent un élément à partir d'une technologie, mais dont l'efficacité était bien moindre, voire l'utilité de l'objet bien différente. Les régimes tombaient les uns après les autres. Après plusieurs décennies, alors que la population atteignit 800 millions d'Atraviens, la stabilité grâce à une combinaison de plusieurs facteurs était enfin présente. Le tout premier des facteurs est que la technologie avait atteint un stade permettant l'évitement des famines, des maladies locales à répétition et très meurtrières et l'appropriation de la faune.
Le second facteur est la stabilité politique. Le régime évolua lentement, mais sûrement, vers une technocratie autoritaire. Les répressions étaient fortes de la part du régime pour assurer sa survie, mais dans les domaines scientifiques, la liberté était de mise, avec une exception pour les sciences sociales, cadrées par les autorités au pouvoir. Les humains avaient de plus en plus les compétences pour comprendre les ruines et les technologies laissées par les Goa'uld. Cela donna une productivité accrue et donc une richesse accrue à la population, permettant là aussi une stabilité économique et sociale.
La création des premiers automates fut une libération pour tous les Atraviens et notamment le pouvoir en place. La société eut toujours le sentiment de devoir assurer sa survie, due à son passé esclavagiste. Ce sentiment, bien que diminuant à travers les générations, ne se perdit jamais totalement, notamment dans la classe dirigeante. Avec l'arrivée des automates, le régime technocratique entama une longue et patiente démocratisation du régime. Les automates assuraient une grande viabilité pour les Atraviens sur le long terme, ce qui pu permettre ce processus de démocratisation. Sans que le régime, même aujourd'hui, soit une démocratie, des éléments démocratiques viennent s'ajouter dans une technocratie aux accents autoritaires.
Situation actuelle :
Les Altaris forment une communauté technologiquement très avancée sur les domaines de la robotique et les systèmes de communication entre une interface humaine et une machine. Toutefois, ces avancées très éloignées de la Terre ne se retrouvent pas sur tous les sujets. En outre, au regard de la faible population, le commerce est peu répandu. Ainsi, les technologies de minage, agricole, etc. n'ont pas eu besoin d'être développées à des standards terriens. Il faut ajouter à cela une faible population et une population qui décroît rapidement après l'arrivée des premiers automates. Les Atraviens estimaient que la production robotique était suffisante, alors que la production robotique était, dans ces domaines, moindre face à la combinaison humaine et machine sur Terre. De plus, malgré la démocratisation du régime, les sciences sociales restent encadrées, ce qui n'a pas permis un développement de la discipline au sein de la population. Sur les sciences sociales, les Atraviens se retrouvent pas loin de la Terre mais tout de même derrière.
Les Atraviens n'ont jamais développé le concept traditionnel de "ville" tel que connu sur Terre. Leur habitat est organisé de manière radicalement différente, fondé sur de vastes domaines étendus qui mêlent zones d’habitation, culturelles, agricoles et parfois artisanales. Ces domaines donnent une vision de la société Atravienne, des priorités des Atraviens aux concepts sociaux. La gestion de ces domaines est basée en majeure partie sur une armée de robots de différents types, dirigés par l'humain ou les humains habitant sur le domaine. De la surveillance du domaine à l'entretien de celui-ci et plus encore à l'assurance du confort humain, les robots sont partout, bien qu'ils sachent se faire discrets.
Les zones industrielles ne répondent pas à cette logique, tout comme les centres de service, dans lesquels nous pouvons retrouver le concept de service public. Les commerces peuvent être dans l'une de ces zones, si les humains veulent s'y déplacer. Sinon, elles se trouvent aux abords des zones industrielles, dans d'immenses entrepôts. Les robots venant faire les achats à la place de leurs maîtres. Ces zones sont souvent éloignées de ces domaines.
La manière de vivre des Atraviens apparaît comme étrange, voire totalement décalée, pour la majorité des espèces composant l'univers. Les Atraviens ne demandent pas qu'on les comprenne, toutefois, il n'est pas rare que ces derniers fassent du tourisme à l'étranger. Une vie entière doit être occupée par des activités autres que le travail. L'autorisation de tourisme peut paraître étrange pour un pouvoir qui doit absolument éviter une diminution de la population déjà faible. Mais le risque d'exode est très très faible, tant le mode de vie est différent de la plupart des mondes. De plus, la stabilité du régime et l'unité de la planète sous un même gouvernement rendent confiant le gouvernement quant à son pouvoir sur les citoyens.
Système politique :
Le système politique est une technocratie ayant des accents autoritaires et démocratiques. Cela donne un mélange pour le moins étrange et tendancieux sur plein d'aspects. En outre, le poste suprême est "Maître du Savoir", l'équivalent d'un chef d'État sur la planète Terre. Il est élu par les citoyens ayant apporté des contributions scientifiques de haute valeur à la société Atravienne. Un comité entièrement élu par les Atraviens au suffrage universel décide de la composition de ce dit conseil. Les candidats au poste de Maître du Savoir doivent avoir à leur actif au moins une contribution scientifique de haute valeur et au minimum quatre-vingt ans.
Le Maître du Savoir est épaulé quotidiennement par deux organes. Le premier des organes est le Conclave des Synthétiques, un organe composé uniquement de Synthétiques qui aide le Maître du Savoir dans la prise de décision vis-à-vis des domaines cybernétiques, transhumanistes, robotiques et informatiques. Elle aide aussi l'organe législatif, l'Assemblée Atravienne. Le deuxième organe est tout simplement le gouvernement de la technocratie, dont la composition doit correspondre à l'Assemblée Atravienne mais est entièrement nommé par le Maître des Savoirs, bien que l'Assemblée Atravienne peut s'opposer à la nomination d'un ministre ou du gouvernement entier.
L'Assemblée Atravienne suit une logique de scrutin censitaire scientifique, dont les conditions ont été décrites au-dessus. Les conditions pour être candidat suivent les mêmes logiques.
Une opposition très présente existe entre les humains et les synthétiques. Quand la première faction est neutre, sans être plus qu'impérialiste que nécessaire, la deuxième répond à une logique inversée.
Ligne géopolitique :
La ligne géopolitique d'Atravis est officiellement la neutralité. En outre, Atravis, par la nature recluse de sa population humaine et son désintérêt pour les efforts physiques, ne souhaite pas s'aventurer directement dans l'espace, dans des conflits ou des explorations trop dangereuses. Leurs dirigeants humains aspirent à une existence de savoir et de confort ininterrompu, loin des turbulences galactiques. Néanmoins, ces aspirations sont interprétées d'une manière bien particulière par les Synthétiques. En outre, la garantie du confort humain passe par l'expansion des connaissances humaines. Ainsi, l'exploration de la galaxie est une nécessité absolue. Plus encore, si des éléments sont meilleurs ailleurs, alors il faut aller les chercher soit par la force ou alors par la diplomatie. "La télévision du voisin a une meilleure performance que les nôtres ? Allons les chercher pour le confort de nos amis humains et nous-mêmes". Une vision que ne remettra pas en cause les robots, si l'ordre est donné de manière cohérente.
Acquisition de technologies avancées, études d'espèces ayant des spécificités jugées nécessaires (survie sur un monde volcanique, froid, longévité très avancée, etc), extraction de minerai, élimination de menace pour Atravis, etc. La politique diplomatique est souvent une synthèse de ces deux visions, mettant dans aucun schéma connu la diplomatie de la planète.
Bien que dans la plupart des cas inutiles pour Atravis, la planète n'est pas fermée au commerce, notamment en échange de pièces cybernétiques avancées pour ses propres besoins ou alors des populations étrangères. Malgré son passé, une petite faction pousse pour que Atravis accueille des esclaves afin d'assurer une viabilité économique à la planète. Mais l'idée est loin, très loin de faire l'unanimité au sein de la classe dirigeante au regard du passé. Mais cela n'empêche pas Atravis de demander des populations étrangères libres, si elles peuvent s'adapter, ce qui n'est pas gagné.
Principaux personnages : Maître Salomon : L'actuel maître du savoir de la planète.
Elijah Polant : Un Atravien loin d'être banal et loin d'être apathique. Il souhaite parcourir la galaxie pour accumuler des connaissances, afin de sortir son "peuple" de la spirale infernale dans laquelle il s'est engagé et actant la fin de l'espèce dans plusieurs siècles.
